Dans le milieu du vingtième siècle, une foule de marques proposait un grand choix de cycles motorisés, dénommés cyclomoteurs, vélomoteurs et motocyclettes.
Ces catégorie de véhicules à deux roues, munies de motorisations règlementées, sont des genres de véhicules qui n'ont pas toujours existé sous ces appellations là, ni avec les mêmes caractéristique réglementaires.
Le cyclomoteur est le plus bas de la gamme, avec une cylindrée inférieure à 50cm3 et une vitesse maximum de 45 km/h depuis 1963, le vélomoteur de cylindrée inférieure à 125cm3, se trouve entre le cyclomoteur et la motocyclette.
Si la machine franchie les limites techniques réglementaires du cyclomoteur à sa sortie d'usine, elle peut être classée vélomoteur. Un solex micron, dont la motorisation ne diffère d'un solex "normal" (c'est à dire le solex noir, le plus connu), et dont la vitesse maxi avoisine les 25 à 30 km/h, est classé vélomoteur de par l'absence de pédales. Son cadre miniaturisé pour pouvoir se transporter facilement, ne peut être équipé du pédalier que le cyclomoteur devait avoir à son époque. Le fait d'appartenir à cette catégorie engendre l'obligation d'un permis pour les vélomoteurs et de sa carte-grise accompagnée d'une plaque d'immatriculation équipée de son système d'éclairage, puis muni du feux de croisement et du feux de route (appelé communément code/phare).
Avant qu'existent ces deux premières catégorie, on connaissait les B.M.A., Bicyclettes à Moteur Auxiliaire. Ces machines d'apparence proches aux motocyclettes de l'époque, devaient satisfaire à un cahier des charges particulier. Le poids maximum de la machine ne devait pas dépasser 30kg, la vitesse ne devait pas dépasser 30km/h, être muni d'un pédalier et un moteur d'une cylindrée inférieure à 100cm3. Dans ce cas précis, l'immatriculation n'était pas demandé, mais le règlement qui a suivi, créant les cyclomoteurs et les vélomoteurs a vu muter certaines machines dans une catégorie et les autres dans la seconde, notamment ceux dont la cylindrée atteignait ou dépassait 50cm3. Ces nouvelles dispositions ont imposé l'immatriculation aux vélomoteurs seulement, mais la limitation de vitesse à disparue pour tous jusqu'en 1963, car pour de si petites cylindrées les performances ne pouvaient pas être bien élevées...
Sauf que, les progès techniques ont bien évolués et dans d'année 1963, un règlement impose une vitesse maximum à tous les cyclomoteurs neufs.
Pour exemple parmi d'autres restrictions lors de ce changement, le transport d'une personne de plus de 14 ans est autorisé pour le vélomoteur, mais pas pour le cyclomoteur. Egalement, le dispositif "code/phare" n'était pas admis sur le cyclo alors que, obligatoire sur le vélomoteur.
Pour les clients qui le souhaitaient, des constructeurs avaient prévu le coup, il était possible de déclarer et d'équiper une machine en vélomoteur pour ne pas subir ces restrictions entre autres.
En 1977, une nouvelle réglementation pour les cyclomoteurs neufs, interdisant la boite de vitesses non-automatique. Les machines neuves munies d'un sélecteur de vitesses au pied ou à main seront désormais des vélomoteurs, et rapidement ces modèles disparaitront de l'offre des constructeurs pour la France.
Au cours des années 80, le vélomoteur neuf (80cc maxi) sera limité à 75 km/h et le seul permis automobile donnera le droit de conduire ces deux roues que s'ils sont à boite de vitesse automatique, ceci a éteint progressivement le marché de cette catégorie.
Ce n'est que dans les années 90 (1996 ou 1998 me semble t'il) que cette position par rapport au changement de vitesses fut revue en autorisant à nouveau la boite de vitesse mécanique pour les deux catégories et en acceptant l'absence de pédalier sur le cyclo. Les moins de 50cc ont eu le succès que lon imaginait depuis longtemps, par contre il semblerait que les vélomoteurs ne ré-apparaitront plus ...
La plus grande partie des marques que l'on rencontrait dans les années 50 et 60 a disparue par fusions avec d'autres, par absorption parfois, ou tout simplement par cessation d'activités.
Le paysage actuel du deux roues est différent, très différent, de celui de l'époque où toute rue de ville ou de campagne était meublée d'un tel engin de façon si banale.
Afin de ne pas oublier, de se remérorer une autre époque, ou tout simplement faire découvrir aux jeunes générations, c'est ici pour moi l'occasion de présenter une petite série de vidéos, principalement rencontrées sur le net qui m'ont beaucoup plu et même donné envie de faire comme eux . . .
Se sont généralement des vidéos posées sur certains sites mais positionnées sur You-Tube ou Dailymotion, elles ont le grand intérêt d'être des vidéos amateur qui ont un côté extraordinairement vrai, le vécu quoi ...